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Macroeconomic challenges of scaling up aid to West African Economic and Monetary Union

The increase in Official Development Assistance for which the international community has mobilised should enable developing countries such as those of the West African Economic and Monetary Union to have the resources to achieve sustainable development goals and, more recently, to deal with the Coronavirus crisis. But this ‘Big Push’ of aid presents several macroeconomic challenges that this paper simulates using a dynamic stochastic general equilibrium model. The results showed that an increase in aid to West African Economic and Monetary Union countries translates into an increase in output and labour input. On the other hand, increased aid leads to an appreciation of the real exchange rate and a widening of the budget deficit. Read More…..

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Membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU

Membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU: Concurrence monopolistique et marché contestable. Il y a 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU : USA, Chine, Royaume-Uni, France et Russie (les vainqueurs de la seconde guerre mondiale). Ils ont le droit de véto, c’est-à-dire que leur accord est impératif pour qu’une décision soit appliquée. C’est récemment (en 2022) qu’on a envisagé qu’un pays soit obligé de justifier son véto pour en limiter le recours abusif.Pour l’assemblée générale de l’ONU 2022 qui en train de se tenir, la Chine et la Russie sont absentes. En économie, on parle de concurrence monopolistique lorsqu’on est dans une situation de marché hybride entre la concurrence et le monopole où les entreprises proposent des produits différenciés en termes de qualité, marque, style ou emballage, etc. Chaque producteur a un monopole sur une partie de la clientèle qui lui est fidèle (parce que préférant ses produits) mais est concurrencé par les autres producteurs qui proposent des produits similaires mais non identiques et qui ont aussi leurs clients fidèles. Par exemple la Chine et les USA accordent tous les deux des prêts aux États mais n’ont pas les mêmes procédures et les mêmes conditions de prêt. A l’échelle mondiale, les 5 pays représentent 45% de l’économie, 25% de la population, 41% des investissements directs étrangers (IDE), 33% des exportations et 8% (seulement) des réserves de pétrole.Les deux géants que sont la Chine et la Russie, qui refusent maintenantde s’aligner sur les autres représentent, à eux deux, toujours à l’échelle mondiale, 17% de l’économie, 19% de la population , 19% des IDE, 15% des exportations et 6,5% des réserves de pétrole. Le 5 pays croyaient avoir les mêmes valeurs qui seraient celles qui peuvent garantir la paix et la sécurité dans le monde. Avec le temps, il apparaît que la Chine et la Russie ont leurs propres valeurs à mettre en avant (les produits sont différenciés comme dans la concurrence monopolistique) et cela fragilise le bloc qui était destiné à imposer sa loi aux autres pays. Ainsi, le marché est devenu contestable. En économie, un marché contestable est un marché sur lequel de nouveaux producteurs peuvent entrer et d’où des producteurs peuvent sortir (ici les pays) librement.Autrement dit il y a une menace crédible qui plane sur les entreprises déjà installées (les 5 membres permanents) et il est très difficile d’exclure un concurrent (la Chine ou la Russie) puisque chacun a une marge de manœuvre. En plus clair, l’Afrique (UA), la Turquie et le Brésil peuvent entrer; la Chine et la Russie peuvent sortir ou, à défaut de ne pas venir comme ils l’ont fait. Dans tous les cas, on doit trouver un équilibre comme dans un exercice d’économie et il est évident que cet équilibre sera trouvé autour d’une table, en espérant que l’Afrique ne sera pas cette table…à manger. Abou KANEProfesseur Titulaire, Agrégé d’EconomieFASEG/UCAD

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BCEAO et Etat du Sénégal sur l’inflation

BCEAO et Etat du Sénégal sur l’inflation : ñii di gass, ñii di suul (les uns creusent, les autres remblayent) Dans son discours du 16 Septembre, le PR Macky Sall rappelait que l’Etat a mobilisé 620 milliards de FCFA pour soutenir les ménages, dont 120 milliards de revalorisation de salaires et 43 milliards sous forme de transferts d’argent. S’y ajoutent les 300 milliards de subventions à l’énergie et les 157 milliards de renonciation à des recettes fiscales. Donc il y a une injection de liquidités dans l’économie. Le problème c’est qu’au même moment la BCEAO cherche à les réduire en relevant ses taux directeurs de 25 points de base (0,25%) en septembre, après une hausse similaire en juin. En théorie, cela permet d’assurer la stabilité monétaire par la lutte contre l’inflation en défendant la valeur de la monnaie, rattachée à l’euro par une parité fixe. Pour faire simple, la BCEAO est comme un grossiste, les banques secondaires, des détaillants. Le relèvement des taux directeurs va rendre les emprunts plus chers pour les particuliers et les entreprises parce que les banques répercutent cette hausse sur les taux d’intérêt comme le ferait un détaillant pour qui le prix d’acquisition de la marchandise chez le grossiste augmente. Les dépenses de consommation baissent, de même que les investissements puisque les agents économiques sont moins enclins à emprunter pour financer leurs activités. Dans la situation actuelle, on a plus affaire à une inflation importée puisque l’euro auquel est arrimé le Franc CFA est faible face au dollar et nous importons l’essentiel de ce que nous consommons qui est facturé en dollar. Il y a toutefois une part d’inflation par les coûts car les travailleurs demandent des salaires élevés pour faire face au coût de la vie, l’énergie coûte cher pour les entreprises, les intrants viennent souvent de l’extérieur. L’Etat et la BCEAO ont certainement les mêmes objectifs mais ne semblent pas regarder dans la même direction puisque l’un favorise la circulation de l’argent, l’autre le décourage, au nom de la lutte contre l’inflation et la défense de la parité fixe avec l’euro. Que veut-on finalement ?C’est très bien de soutenir la demande mais puisque dans notre cas, cette demande est surtout satisfaite par des importations, on doit aussi soutenir l’offre domestique. Pour cela, au lieu de serrer le vis pour les crédits, il faut plutôt les desserrer (BCEAO). De même, au lieu de s’en tenir à renoncer à des impôts et de payer des arriérés à des entreprises, il faut créer les conditions de développement d’un tissu industriel solide qui ne va pas tanguer à la moindre brise de mer venant de l’océan atlantique ou de la Méditerranée. Dans la logique de la suspension du pacte de convergence de l’UEMOA pour permettre aux Etats de s’endetter et de dépasser le seuil d’inflation de 3%, on doit se débrouiller pour injecter plus de liquidités dans l’économie sachant que la situation actuelle va s’estomper même sans aucune intervention de notre part. En effet, il suffit que Vladimir Poutine décide d’arrêter sa guerre contre l’Ukraine et que l’euro remonte face au dollar pour que les problèmes soient oubliés. Toutes ces deux conditions ne dépendent pas de nous; donc évitons d’étouffer davantage nos entreprises qui sont déjà à bout de souffle, en ne leur imposant surtout pas des conditions d’accès au crédit plus drastiques; ce serait comme ouvrir une plaie qui ne se refermera pas rapidement. Espérons que les 15 mesures qui viennent d’être annoncées par le gouvernement lors des concertations engagées avec les acteurs économiques aboutissent à du concret. Les 1000 volontaires qui doivent contrôler les prix doivent être bien payés; comprenne qui pourra. Abou KANEProfesseur Titulaire, Agrégé d’économieFASEG/Université Cheikh Anta Diop de Dakar

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